vendredi 19 février 2010

Le Premier Jour de Marc Levy




Les temps changent, c'est un fait, les modes aussi... Je me promène dans la rue en constatant que les gens sont dans une bulle qui consiste à regarder droit devant soi sans regarder ce qui se passe autour d'eux. Cette bulle, je vais la nommer la superficialité (j'aurais pu choisir aussi le conformisme). D'ailleurs, si l'on prend l'étymologie du mot personne qui provient du latin « per sonare » signifiant « pour jouer ». Il s'agissait de la désignation des masques que portaient les acteurs de la Comedia Del Arte. Une personne est donc un masque.

Vous êtes sans doute en train de vous demander quel est le rapport entre cette introduction et Le Premier Jour de Marc Levy, introduction réaliste à tendance pessimiste. En fait, il est tout simple, dans la semaine où j'ai lu ce livre, j'ai appris que marc Levy était l'auteur le plus vendu en France, je me suis donc penché sur le rapport entre son style et la société actuelle, une triste déchéance...

On avait pourtant essayé de me prévenir : « tu n'aimeras pas Levy », « Ces romans sont tous simplistes », « quand tu en as lu un, tu les as tous lu » et j'en passe. Cependant je ne suis pas du genre à forger ma propre opinion en fonction de ce que j'entends autour de moi donc j'ai profité de ce cadeau de ma mère pour construire un avis personnel.

Je vais donc commencer par le scénario. Ma première réaction après lecture de la quatrième de couverture : « génial, deux thèmes que j'adore : l'archéologie et l'astronomie ». Un autre motif qui a étoffé ma volonté de dégager seul mon opinion... Le scénario pêche tout particulièrement par son manque de crédibilité. La quasi absence de réalités scientifiques approfondies m'a complétement détaché de la trame de fond de l'histoire. Par conséquent, je n'ai pas cru une seule seconde à la plausibilité de l'histoire. Je ne préfère même pas parlé au sujet de la terrible conspiration internationale qui guette, tel un faucon survolant sa proie, nos deux protagonistes...

Nous arrivons maintenant aux personnages... En parallèle, deux scientifiques qui échouent, au début du roman, dans leurs projets respectifs et qui sont ainsi condamnés à retourner dans leurs pays... L'un est résigné, l'autre est déterminée malgré les doutes à retourner en Éthiopie pour poursuivre ses recherches. Je ne pourrais en raconter davantage sur nos deux aventuriers tellement ils sont d'une platitude désespérante... A la rigueur, j'ai préféré les personnages secondaires : Yvory, le sage traître qui prend par la suite des risques pour protéger et mener nos deux scientifiques dans leur « quête » ou encore Jeanne qui fait fait en sorte que sa sœur poursuive sa quête avec comme arrière pensée de renouer leur relation et de sentir à nouveau qu'elle a une famille.

Quel désastre! Je viens juste de me rendre compte que je dresse une critique uniquement négative de cet ouvrage... Certes, je n'ai pu dégager seulement deux points positifs mails ils méritent d'être divulgués... Le premier est que l'on peut allègrement penser à autre chose pendant quelques pages sans toutefois ni se perdre dans la trame de l'histoire ni ressentir le besoin de revenir en arrière pour retrouver tous les détails manqués... Le deuxième concerne... les cinq dernières pages du roman où un bouleversement émotionnel incommensurable submerge le lecteur à qui il ne reste un seul et unique choix : patienter quelques mois pour acheter la suite... (« Ah bon? Il est sorti? Mince, j'ai oublié de le mettre dans ma liste du Papa Noël... »)

Pour conclure, je recommande ce livre à tous ceux qui vont s'entasser l'été sur des plages où il est difficile de s'entendre ou bien à ceux qui s'ennuient fermement sur leur trône ou encore à tous les moutons qui suivent le mouvement général... En réalité, pour revenir à l'introduction, je déplore tout simplement que la superficialité s'attaque à tout même à le littérature! On met en avant de l'écriture terne à la limite de la niaiserie alors que se cachent dans la nature des auteurs de talent qui disposent, eux, d'une réelle imagination et d'un vocabulaire quelque peu plus élaboré. Je m'excuse auprès de tous ses fans mais je ne peux pas suivre ce mouvement insignifiant. Ma première critique acerbe se conclue par la note de 07/20.

1 commentaires:

  1. Je l'ai emprunté à la mère de mon copain pour voir ce que ça donne du Marc Levy... Curieuse moi aussi de comprendre cet engouement ! Est-ce qu'il se lit vite ? Je n'ai pas envie de perdre de temps avec ce roman mais je veux quand même le lire pour me faire mon avis !

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